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Julien, manager magazine à la Tate Modern

Article vérifié: 2013/01/25 | Prochaine relecture: 2014/08/13

Installé à Londres depuis 8 ans, Julien est arrivé sans qualification et ne sachant pas bien parler anglais. A présent, il est employé à la Tate Modern en tant que manager magazine et collabore en tant que Press contact avec des magazines consacré à l’art contemporain, comme No Brow.

A 32 ans, il a réussi à se faire une place de choix dans le monde de l’Art contemporain et compte bien un jour ouvrir sa propre galerie tout en continuant à travailler dans le monde de la publication.

J’ai débuté comme barman Chez Gérard, puis ensuite je suis devenu sommelier pour le restaurant l’Escargot à Soho. Avant de quitter Bordeaux, je faisais les saisons, je n’ai pas passé mon bac mais je savais ce que je voulais faire : vivre à Londres !

Depuis toujours, sa motivation première était de venir s’installer à Londres et de travailler à La Tate Modern. C’est à présent chose faite, il travaille à la Tate depuis quatre ans. 

J’ai commencé à travailler dans la restauration afin de parfaire mon niveau d’anglais qui était bien pauvre. J’en ai bavé, on se sent très seul quand on ne parle pas bien la langue de son pays d’adoption. J’ai du tout apprendre sur le tas !

Après une période de chômage de 6 mois, Julien se décide à sauter le pas et passe un entretien avec la Tate :

le jour de mon embauche à la Tate est un de mes plus souvenirs à Londres ! Je réalisais enfin mon rêve !

Depuis son arrivée à Londres, Julien a toujours vécu en colocation :

c’est un bon moyen de rencontrer des gens nouveaux venus de tous les horizons, j’ai vécu avec des brésiliens, australiens, indiens, néo-zélandais…ça permet de s’ouvrir l’esprit à d’autres cultures.

Depuis quelques mois, Julien s’est installé à Hackney, près de London Field. Proche des galeries d’art de Shoredich, il est dans son élément. De son expérience à Londres, Julien raconte :

 En France il faut des diplômes pour réussir. Ici, à force de travail et de ténacité, je suis arrivée à ce que je voulais. Ici, on te donne ta chance si tu es prêt à travailler dur, faut pas se laisser abattre et surtout ne jamais baisser les bras, même si Londres peut être une ville très, très dure.

Pour le moment, Julien n’envisage pas de retourner vivre en France, Londres est devenu en quelques années son nouveau Home, sweet home…

https://www.bealondoner.com

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