Cette semaine nous avons rencontré Maëlle, 24 ans, qui clôture son aventure de 5 mois. Londres c’était son challenge : elle qui a l’habitude de planifier chaque voyage au détail près a décidé de partir sans rien prévoir. Il est temps de faire le bilan.
Maëlle nous vient de Toulouse et sort d’un master en marketing-communication. Comme beaucoup, son départ à Londres était un moyen de progresser en anglais mais surtout, un moyen de découvrir une nouvelle Maëlle.
« Je voulais apprendre à me débrouiller toute seule. J’ai déjà voyagé seule en France mais c’est différent. À l’étranger tu dois te trouver un logement, un boulot, des amis et tout ça dans une autre langue. C’était mon challenge et c’est réussi haut la main. »
Autre défi de notre toulousaine : ne pas planifier son voyage. Habituellement très organisée et réglée, elle n’avait prévu pour Londres que son vol et son premier logement d’une semaine.
« Même ma famille n’y croyait pas. Et je dois avouer que ça a été dur de ne pas craquer. Mais je me suis dit que s’y je m’en sortais ici, je m’en sortirai partout ailleurs. »
À son arrivée, Maëlle n’a pas chômé. En quinze jours elle comptait déjà deux boulots, dans la restauration, et avait trouvé sa collocation. Mais que serait Londres sans ses aléas ?
« Au bout d’un mois et demi je me suis faite virer de chez Costa car mon anglais ne progressait pas comme ils le voulaient. Ici c’est facile de trouver un job mais c’est aussi facile de le perdre. Et puis j’ai dû changer de colloc’, car ça ne se passait pas bien. »
Quelques soucis qui ne l’ont pas découragé pour autant. Les premières choses qui t’ont marqués ici ?
« On ne peut pas manquer le style vestimentaire des filles. C’est parfois choquant pour nous alors qu’ici c’est totalement usuel. Et puis les anglais sont plus à l’écoute, même si tu fais des fautes ils feront l’effort de te comprendre. On t’aide à progresser aussi. Je n’avais jamais fait de restauration et ils m’ont tout de même donné ma chance. Par contre ils n’ont pas de bonne viande ou de charcuterie et ça, ça m’a manqué ici. La vie en général est chère mais il y a des bons plans partout. »
Le bilan de tes cinq mois passés ici ?
« Au niveau professionnel, je me suis rendu compte que ça me plaisait d’être en contact avec les clients et que j’étais à l’aise. J’ai aussi appris à me rebooster après une perte de travail. Personnellement, je sais maintenant que je peux aller au musée, au cinéma ou même au restaurant toute seule, ce que je ne supportais pas avant de partir. Je suis triste de rentrer mais il y a plein de nouvelles choses qui m’attendent en France. »
Pour la suite, Maëlle envisage de lancer sa propre entreprise d’évènementiel. Mais avant, elle repart en voyage.
« À mon retour, je vais me chercher un travail pour quelques mois, dans mon domaine, pour économiser un peu. Cette fois je partirai entre six mois et un an dans un pays nordique et j’emmène le copain avec moi ! »
Son voyage ici, elle le résume en un mot : « fabulous ». Pour découvrir toutes les aventures londoniennes de Maëlle, n’hésitez pas à faire un petit tour sur son blog ici.