Le chanteur français, Calogero est sur la scène de la Scala le 9 novembre 2015.
Credit photo: Laurent Seroussi.
Sorti en été 2014, Les Feux d’artifices est le dernier album de Calogero. Un disque plus engagé et personnel que l’artiste vient présenter aux londoniens sur la scène de Scala, cet automne.
Avec 500 000 exemplaires vendus mi-avril 2015, l'album est certifié disque de diamant, un succès que l'artiste n'avait pas connu depuis son album 3 sorti en 2004. Il a répondu à nos questions, à quelques semaines du dernier concert de sa tournée qui aura lieu à Londres.
L’album est sorti il y a un an. Je suis revenu à mes racines pop rock et j’ai voulu aborder des sujets un peu plus délicats, avec des chansons comme « Un Jour au mauvais moment » (parlant du drame d'Échirolles, le meurtre de Sofiane Tadbirt et Kévin Noubissi). Des sujets plus sociaux. Cela me paraissait important de les aborder à mon âge et surtout depuis que je suis devenu père de famille. J’ai eu envie d’avoir de la profondeur.
Les Feux d’artifices, justement. C’est une chanson qui parle de l’enfance…
Oui, c’est la première fois et en plus ce sera la dernière date de la tournée ! On sait que l’on va jouer devant un public de Français et on est content de leur apporter un petit peu de chaleur de France et de venir faire la fête avec eux. Le dernier concert d’une tournée, c’est toujours très spécial pour mes musiciens et moi.
Oui, je viens souvent à Londres. J’adore son côté cosmopolite et surtout le fait que tout le monde semble bien vivre ensemble, quelque soient leurs origines ou leurs religions. Je ne sens pas de haine ici. J’adore le quartier de Shoreditch, qui n’est pas très connu. Il y a plein de bars et aussi pas mal de Français. C’est un bon endroit pour faire la fête à Londres.
J’écoute beaucoup le dernier album des Strokes (Comedown Machine), qui est sorti il y a un moment déjà et aussi le dernier disque d’Arcade Fire (Reflektor).
Propos recueillis par Nadège Alezine.